Drosophiles et Fermentations

Les drosophiles ou mouches à vinaigre ou à fruit, mesures quelques millimètres, rouges, grises, brunes, elles sont plaies pour la vigne et les arbres fruitiers… Elles piquent les fruits les rendant acides et impropres à leurs consommations.

Le rapport entre elles et nos fermentations, c’est qu’elles trainent dans les milieux non favorables à l’élaboration de nos fermentations. Ces petits insectes sont nuisibles pour nos cultures, car elles peuvent les contaminer par des levures indésirables.

Elles sont attirées par les odeurs de nos cultures de types acétiques de kombucha, de JUN ou de vinaigre et aussi les cultures lactiques comme le kéfir et le Gbp qui contiennent aussi des bactéries acétiques !

Ces moucherons sont rapides, parfois à peine, on ouvre une bouteille que l’une d’entre elle se pose sur le goulot de la bouteille ou tourne autour de notre verre.

Elles ont la faculté de pénétrer assez rapidement dans nos bocaux par leurs très petites tailles, par le moindre orifice. Attirées par l’odeur de nos fermentations, probablement pour se nourrir, elles viennent surtout pour y pondre leurs larves.

Vidéo : À peine la jarre ouverte, et en voilà une !

La protection des cultures acétiques 

Un bandana peut faire l’affaire

 

Le Kombucha, et le Jun sont des fermentations à effectuer en aérobie, ils sont composés en majorité de microorganismes acétiques qui ont besoin de respirer pour vivre.

Utilisez de préférence un tissu fin et serré, qui laissera bien respirer la fermentation.

 

Et pour maintenir le tissu bien tendu autour du bocal, une ficelle ou un élastique, etc…Attention, un moment ou un autre en vieillissant, l’élastique peut se détendre ou craquer.

C’est seule façon de les isoler de tout ce qui pourrait tomber dedans comme la poussière ou tout ce qui pourrait y pénétrer : Drosophiles, fourmis et gecko, parce que dans les régions tropicales, les insectes attirent aussi leurs prédateurs !

Bien que ces cultures soient protégées d’un tissu, elles ne seront pas à l’abrit des odeurs et fumées nuisibles comme celles du tabac, de la cuisine, de l’encens… Et de l’humidité ambiante (Attention en période cyclonique).

Le kéfir de fruit, d’eau ou de GBP doivent se faire en anaérobie.

Culture en anaérobie du kefir de fruit avec un bocal Le Parfait

Bien que la fermentation en aérobie soit possible, c’est une grossière erreur. En vérité, ça ne profitera pas en aucun cas aux cultures lactiques qui n’ont absolument pas besoins d’oxygène.

Le bocal ouvert (protégé) causera un déséquilibre acétique, avec dénaturation du vrai goût de la boisson au détriment des bactéries lactiques probiotique, qui dépériront peu à peu. 

Ça profitera aussi développement des Brett (levures sauvages) qui impacte le goût, mais aussi les levures du kéfir qui ne pourront fonctionner correctement en symbiose avec les bactéries.

On expose ainsi inutilement nos fermentations lactiques aux odeurs, aux fumées, aux drosophiles qui sont vectrices de contaminations.

C’est pour cela que l’on conseille pour les cultures lactiques : kéfirs et GBP une fermentation en anaérobie. C’est-à-dire par un bocal fermé hermétiquement par un joint indépendant du bocal qui laisse s’échapper le CO2, tout en empêchant l’oxygène d’entrer. Fermentation sécurisante contre les insectes et toutes odeurs !

Piéger les drosophiles 

Dans un premier temps, pour limiter leur nombre, il faudrait limiter leurs accès au site de fermentation. Pour éviter de tout déplacer nos jarres, il faudra faire un effort sur l’hygiène en jetant la poubelle plus souvent et évitant les fruits trop mûrs dans la corbeille à fruit.

Sinon, on déplace les temporairement de place à l’extérieur de la maison, ce qui réduira leur prolifération dans notre espace de vie.

Le piège

Pour les éradiquer, on confectionnera un piège, qui fonctionnera de plusieurs jours à plusieurs semaines. On peut en mettre un à l’intérieur si elle traine encore des cultures et aussi un autre en extérieur là où la poubelle s’y trouve.

Il nous faut :

-Un bocal, petit bocal sans couvercle,

-Un morceau de film alimentaire,

-Un fond de boisson kombucha ou de kéfir ou du vinaigre de cidre…

On ajoute 2 à 3 cm de liquide dans le bocal, on tend le film étirable sur goulot du bocal, puis on le perce avec un cure-dent ou la pointe d’un couteau ! Et Les drosophiles viendront s’y noyer.

Il y a d’autres solutions complémentaires pour en arriver à bout ! Le ruban adessif dont la vue n’est pas très ragoutante ou bien la raquette électrique qui est un peu plus sportive, mais d’une efficacité redoutable pour éclater tous les insectes volants.

 

3 réponses sur “Drosophiles et Fermentations”

  1. Bonjour,
    Il m’arrive de laisser dans un plat les fruits que j’enlève du kéfir d’eau avant de le filtrer et je ne vois aucun insecte venir se poser dessus.
    Je m’étonne, alors que sur d’autres fruits il sont là dans les minutes qui suivent.
    Merci

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